Plus d’un million de personnes se font piéger chaque année par dess faux sites administratifs, qui facturent des démarches courantes, généralement gratuites, comme les demandes d’extrait d’acte de naissance ou de casier judiciaire.
Pour tromper les usagers, ces sites frauduleux vont jusqu’à reproduire à l’identique la charte graphique des sites officiels.
Afin d’éviter de se faire piéger par ces sites non officiels, le ministère de l’Économie et des Finances prodigue une liste de conseils dans le cadre de cette campagne de sensibilisation.
Ainsi, il rappelle que les URL de l’administration française se terminent toujours par « .gouv.fr » ou « .fr », mais jamais par « .gouv.org » ou « .gouv.com ». Toutefois, un site en « .fr », même apparaissant en tête de liste lors des recherches, ne garantit pas non plus sa fiablilité.
Il est donc conseillé de consulter le site officiel de l’administration française, qui recense les sites officiels en fonction des démarches, de vérifier si le service souhaité est réellement payant, de lire les mentions légales du site, ainsi que les conditions générales de vente.
Avant d’entreprendre toute démarche administrative, il est plus prudent :
- de se renseigner auprès des sites officiels de l’administration française avant de passer une commande et de donner ses coordonnées de carte bancaire ;
- de consulter les conseils du Centre européen des consommateurs pour vérifier le sérieux de la société qui propose le service.
Enfin, si le paiement a été effectué, il est alors conseillé de contacter le Centre européen des consommateurs, en particulier si le site est basé dans un autre pays de l’Union européenne, en Islande ou en Norvège. À défaut, ne pas hésiter à prendre contact avec sa banque pour une éventuelle procédure de remboursement (chargeback).
Retrouvez, sur le site de la DGCCRF, des conseils pour vous prémunir des principales pratiques commerciales abusives, mensongères ou trompeuses, visant particuliers et entreprises, identifiées par les services de la DGCCRF.
Source : DGCCRF