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INTERNET : qu’est-ce que les cookies et à quoi ça sert ?

Vous avez sans doute déjà remarqué l’apparition d’un bandeau « Cookies », en vous rendant pour la première fois sur un site internet. En général ce bandeau vous propose soit d’accepter, soit de refuser les cookies.

Derrière ce nom gourmand se cache de petits fichiers textes qui sont stockés par un serveur sur votre ordinateur. Ils permettent de collecter vos données de navigation sur le web, mais pas seulement.

Alors quelles sont leurs différentes finalités ? 

Les cookies collectent notamment des données de navigation. C’est une sorte de marqueur de votre passage qui permet de vous reconnaître ou encore de conserver vos préférences. Certains sont considérés par les textes comme nécessaires et sont exemptés du recueil de consentement. Il s’agit notamment des cookies sur les sites marchands qui gardent en mémoire le contenu de votre panier.

Mais d’autres ne le sont pas ! Ils servent seulement à recueillir des informations ciblées à votre sujet et sur votre activité en ligne.  Cela peut être, par exemple, le partage de données à des réseaux sociaux, ou à des tiers sur ce que vous lisez ou ce sur quoi vous cliquer. Le tout à des fins publicitaires bien-sûr !

En effet, et c’est bien pour cela qu’en France, la loi Informatique et liberté encadre l’utilisation de ces cookies avec une règle d’or : un site ne peut déposer ces cookies que si l’internaute exprime son consentement libre, éclairé et univoque.

Et ce consentement est donc recueilli via un bandeau qui s’affiche et vous demande de cliquer sur un bouton pour valider vos choix. Vous pouvez refuser ou accepter les cookies, sauf ceux de fonctionnement.

 

Mais est-ce qu’en fonction de mes choix, ma navigation ne sera pas la même ?

Ce n’est pas parce que vous refusez les cookies, notamment publicitaires, que vous ne pourrez pas naviguer sur le site. Il est donc essentiel de prendre le temps de bien les paramétrer et de ne pas accepter simplement tous les cookies : vous pouvez par exemple refuser les cookies de ciblage marketing et in fine ne conserver que les cookies de fonctionnement ne nécessitant pas de consentement préalable.

 

Et, est-ce que l’on a le droit de changer d’avis ? Ou lorsque l’on accepte un cookie, c’est pour la vie ?

Les cookies ont une durée de vie limitée à 6 mois maximum. Un cookie n’est donc jamais à vie. Mais vous avez aussi le droit à tout moment de revenir sur votre consentement, en cochant ou décochant le choix que vous souhaitez modifier.

La France pionnière dans la protection contre les cookies

En attendant l’adoption du règlement e-privacy, la CNIL en France a publié une recommandation sur l’usage des cookies Depuis fin mars 2021, elle impose aux sites de recueillir explicitement et facilement le consentement des utilisateurs au dépôt de cookies (sans avoir par exemple à cliquer sur un bouton « paramètres »). La poursuite de la navigation sur un site ne peut pas être considéré comme un accord implicite. C’est pour cela que depuis plusieurs semaines, à l’ouverture de nombreux sites, un bandeau « cookies » apparait avec deux nouvelles options : « tout refuser » ou « continuer sans accepter ».

La valeur marchande des données personnelles reconnue par l’UE

Pour tout bien acheté dans l’UE qui s’avère défectueux, vous bénéficiez d’une garantie légale de conformité qui vous permet de demander pendant minimum deux ans au vendeur le remplacement ou la réparation sans frais du bien ou le remboursement de celui-ci si ces deux solutions sont impossibles. Au plus tard le 1er janvier 2022, cette même garantie s’appliquera aux contenus et services numériques défectueux (application, musique en streaming, vidéo à la demande, logiciels, jeux, partage de données sur les réseaux sociaux, stockage sur un cloud…). Ces services numériques sont dits « gratuits » car l’Europe reconnait que si vous ne versez pas d’argent, vous les payez quand même en communiquant des données personnelles et en offrant donc aux entreprises une possibilité d’en faire du commerce. Pour la première fois, l’Europe reconnait donc la valeur marchande des données personnelles et étend la protection consentie aux consommateurs qui payent des biens ou des services aux consommateurs qui fournissent leurs données pour avoir accès à des contenus et services numériques.